vendredi 27 octobre 2017
jeudi 26 octobre 2017
N'ayant ni commencement ni terme, l'éternité est. C'est donc sans
morbidité que je me verrais bien allongé au pied de l'axe du monde, au
profond d'une forêt, celle qui m'a vu un
peu grandir, par exemple, ou alors une autre. Immobile, sans plus
aucune nourriture hylique, je me transformerais lentement en coulis de
muscles, membranes, muqueuses et merde, loin des sportifs cons, des
gendarmes à cheval, des baises et seringues à usage rapide. Le sol
accueillerait ce qu'il y a de plus flasque en moi mais je me connais:
viendrait tout de même un moment où j'aurais envie de me faire un
cheeseburger au cantal.
Néanmoins, l'éternité, la modification des états de conscience sans qu'il y ait besoin de recourir au pronom de la première personne du singulier: c'est. Le lipogramme à liposuccion métaphysique.
Néanmoins, l'éternité, la modification des états de conscience sans qu'il y ait besoin de recourir au pronom de la première personne du singulier: c'est. Le lipogramme à liposuccion métaphysique.
dimanche 22 octobre 2017
samedi 21 octobre 2017
jeudi 19 octobre 2017
Comment enculer une vieille communiste
La
vieille communiste me prend à part, dans un coin de la pièce, et
tente bien sûr de m'endoctriner. Marx ? La lutte des classes ?
La guerre contre l'impérialisme américain ? La droite
giscardienne ? La Fête de l'Huma ? Les discours-fleuves de
Georges Marchais ? Pas du tout. Elle adapte en fait son discours
à mes centres d'intérêt. Elle a bien repéré que son père, qui
est le voisin de mes grands-parents, vient de leur refiler des
cartons entiers de Science et Vie. Le père est un nonagénaire dont
à peu près tout le monde attend le décès, surtout l'ensemble de
sa famille, vu qu'il est pété de thunes. C'est un ancien ingénieur
et un libre penseur, à ce qu'on découvre. C'est aussi un libre
bandeur : plusieurs fois par semaine, une petite jeune est
envoyée par la mairie, ou un service social, pour faire le ménage
chez lui. On s'aperçoit bien vite (la nana, disons) qu'à plus de
quatre-vingt dix ans, il est toujours vert. Mais il est charmant,
bien élevé, ne se pisse pas dessus. Il n'est pas forcément très
loquace (cela dépend des interlocuteurs), mais il a conservé toute
sa tête et ne se décide pas à mourir.
Il
a trois enfants, deux fils et une fille. Tous sont à présent
septuagénaires. Les deux fils sont plutôt de droite, tandis que
leur sœur, depuis son plus jeune âge, est une pure et dure du Parti
Communiste. Elle vit aux Pays-Bas, a fait beaucoup de voyages en
U.R.S.S., son époux est néerlandais. Leur fils est un gentil
saltimbanque qui n'en a rien à foutre du communisme. Lui, c'est la
musique, la bande dessinée, les nanas. Il m'est tout de suite très
sympathique (il vient parfois d'Amsterdam ou de je sais pas où pour
rendre visite à son grand-père). Evidemment, pendant ces seventies,
je n'ai pas encore une notion très claire de ce que sont le
communisme et le capitalisme. N'empêche, je me dis à présent que
la vieille garce, si elle avait au moins soixante ans à cette
époque-là, a dû connaître et approuver le stalinisme. Pas
possible autrement, étant donné qu'un peu plus de vingt ans après
la mort de l'autre pourriture, elle en est restée à balancer sa
propagande hardcore
dès qu'elle sent une ouverture.
Une
ouverture, ouais. Avec moi. Pédophile avec ça, la vioque ? Il
s'agit d'autre chose, mais pas moins sordide à mes yeux (mes yeux
d'enfant et
d'adulte, aujourd'hui). Alors donc, oui, son père d'âge canonique
nique-nique veut se débarrasser de cartons de revues, de bouquins.
Très bien. Récupération des Science et Vie et rien que ça, il
faut que le Parti soit d'accord. Genre je m'immisce pas dans la vie
des autres. Mais ça, ça va, ça reste assez matérialiste pour
passer au détecteur idéologique. Je fouille tout ça avec beaucoup
de plaisir, c'est pas que je sois un petit génie, sauf que de plus
en plus souvent, l'âge adulte et l'écriture adulte exercent sur moi
une fascination irrésistible. Et puis ce sens du passé : de
vieux exemplaires, par piles entières, qui remontent aux années
cinquante et soixante. Ces choses étaient en cours avant que je
vienne au monde. Je sens tout un poids d'une histoire mondiale que je
n'ai pas connue. Autre fascination. J'observe attentivement les
illustrations, l'esthétique dont s'enrobent les articles. Troisième
fascination : je vois bien que ça aussi, c'est daté, marqué.
D'ici peu, je serai également un lecteur de comics de super-héros,
je n'aurai aucun mal à identifier le style propre à chaque
dessinateur. Que vois-je, dans les pages de ces vieux magazines ?
Formes effilées, aérodynamiques : avions, fusées, promesses
d'une exploration spatiale mirifique, bas de pantalons qui enserrent
bien les chevilles. Les seventies ? pattes d'eph, disparition
des angles au profit du globulaire, du rond expansif. Comme des OVNI,
tiens.
Ah
tiens, tiens tiens... Oui, Science et Vie, ça passe, ça me fascine,
mais là où ça coince, c'est avec Robert Charroux. Histoire
inconnue des hommes depuis 100 000 ans,
Le
livre des maîtres du monde.
Ces deux ouvrages-là en particulier. Ils se trouvent dans un autre
carton, je m'en empare, commence à les lire, scotché : des
extra-terrestres dans notre histoire depuis le début ! Des
extra-terrestres dans la mythologie, la Bible ! On les prenait
pour des dieux sur des chars de feu, c'étaient des astronautes venus
d'autres mondes à bord de machines volantes ! La vieille coco a
vu que je suis pris dans ces bouquins des années soixante, émanation
directe de ce qu'on a appelé le réalisme fantastique, courant de
pensée lancé par le célèbre livre de Pauwels et Bergier, Le
matin des magiciens,
et la revue qui suivit dans la foulée, Planète.
Enfant, adolescent, jeune homme, je vais dévorer des étagères
entières de ces livres, le pire comme le meilleur (ou le moins
mauvais). Enfant, je suis déjà captivé par Vol
714 pour Sydney
et les témoignages recueillis par Jean-Claude Bourret, le
journaliste de l'heure en la matière. Charroux, c'est le coup de
massue. Je ne sais pas encore que c'est un chercheur égaré mais
sincère et dont le matériau documentaire, indépendamment de son
interprétation, pose réellement problème. Pour ma plus grande
joie, je retiens encore aujourd'hui une sorte de dette morale envers
ces auteurs et ces livres dont les théories ne parviennent plus à
me satisfaire totalement. Cela dépend des textes et des chercheurs,
c'est du cas par cas, comme on dit. Vouloir justifier le surnaturel
(ce qu'on nomme ainsi) par des explications mécanistes est selon moi
une erreur pernicieuse, pas toujours involontaire. Vers 1977, ce
n'est pourtant pas un problème, en ce qui me concerne. J'absorbe
tout, sans regard critique. La vieille communiste va-t-elle me
remettre dans le droit chemin ?
Ouais,
elle me prend à part. Pour me dire que les OVNI, ça n'existe pas.
En fait, c'est un phénomène naturel : du phosphore.
Je vous jure qu'elle m'a vraiment dit ça. Oh, remarquable vieille
conne. Elle mouillait pour Staline mais me sort un argument qu'on
croirait imaginé par la CIA ou l'OSS. Genre les ballons-sondes, le
gaz des marais, les retombées d'étages de fusées, tout ça... Du
phosphore, donc. Comme c'est curieux : je me rends compte, en ce
vingt-et-unième siècle, qu'elle n'avait pas compris grand chose...
Elle pensait qu'il fallait à toute force me proposer une explication
scientifique, rationnelle, athée...
Voilà probablement le ressort, chez elle... Cependant, elle semblait
ignorer qu'à la même époque, un scientifique de renom en U.R.S.S.,
Matest Agrest, croyait fermement en l'existence d'extra-terrestres et
reconnaissait la réalité du phénomène OVNI. Agrest fut d'ailleurs
une des inspirations majeures de Robert Charroux mais aussi d'Erich
von Däniken, Zecharia Sitchin... Il était aussi un peu plus subtil
que ma vieille vache stalinienne : quel meilleur moyen
d'expliquer l'inexistence de Dieu que par le recours à une
explication scientifique ? La puissance de Dieu est en fait
puissance technologique déployée par des êtres venus d'un autre
monde ; des étrangers, certes, mais des camarades sans doute !
L'autre conne en était encore à croire que toute créance apportée
au phénomène OVNI risquait au contraire de renforcer la foi en
Dieu. Forcément : elle avait probablement lu que la vision du
char de Dieu dans le livre d'Ezéchiel correspondait à l'observation
d'une machine volante d'origine non-humaine (quoique proche de
l'hélicoptère...). Elle n'était pas dans les clous : au
Kremlin, on avait justement fait exprès de « créer »
Agrest et de soutenir ses théories face à l'impérialisme
américain... Agrest, qui, au départ, était un ethnologue doublé
d'un mathématicien ; pas un astronome, ni un astrophysicien,
mais peu importe...
C'est
du phosphore ! Les OVNI, ça n'existe pas ! Dieu n'existe
pas ! Les extra-terrestres n'existent pas ! Seul le Parti
existe ! Le Parti et ta génétique sociale de prolo !
Mais
va te faire enculer, vieille truie.
C'est
ça que j'aurais dû lui répondre si je n'avais été un enfant poli
et entêté dans ses lectures. Car, assurément, personne n'a pu me
détourner de ces livres. Je vous dis que j'en ai imbibé une
quantité significative. C'est plus tard, à l'âge adulte, que j'ai
développé mon regard critique sur la théorie des Anciens
Astronautes, le réalisme fantastique et tout ça. Sans qu'aucune
chapelle ne vienne me faire du gringue. J'ai seulement mis en
pratique ce que j'avais lu je ne sais plus où, mais qui affirme :
« Il faut tuer ses maîtres. » Je les ai donc tués le
jour où toutes leurs contradictions m'ont sauté aux yeux, même si
j'ai conservé pour leurs travaux une sorte de dette ; c'est
qu'ils ont tout de même puissamment stimulé mon imaginaire, à tel
point qu'aujourd'hui encore il m'arrive d'en lire ou relire. Mon
regard a changé, mais pas ma capacité à la rêverie.
dimanche 15 octobre 2017
vendredi 13 octobre 2017
jeudi 12 octobre 2017
Mais ne nous délivrez pas du mal, de Joël Séria
Cette note peut également être lue en intégralité sur Mauvaise Nouvelle.
Deux jeunes filles de bonnes familles, Anne et Lore, s'ennuient ferme dans leur pensionnat religieux du Maine-et-Loire. Se disant (en cachette) consacrées à Satan, elles répandent le mal autour d'elles. C'est en fait un peu plus compliqué que ça. D'entrée de jeu, ce premier film de Joël Séria, réalisé entre 1969 et 1971, semble farouchement anti-clérical mais cela me semble facile, bien trop facile. Reprenons: nos lycéennes voient, par le trou d'une serrure, le baiser lesbien de deux nonnes, baiser que l'une d'elles (Anne) dénonce à son confesseur, lui-même travaillé par la chair. Elles allument des rustauds de campagne, tuent deux oiseaux en cage, détournent de leur usage prévu des hosties, incendient des meules de paille, imaginent (au cours de son homélie) un prêtre s'adonnant à des perversions sado-maso, parodient une montée au Calvaire, tuent un inconnu. Malgré ce palmarès, Anne (Jeanne Goupil) et Lore (Catherine Wagener) cherchent à se défaire du monde mort qui est le leur. Paroissiens inattentifs ou perclus de bondieuserie, clergé hypocrite, parents démissionnaires, pas étonnant qu'elles s'adonnent à la lecture de textes jugés (à l'époque) subversifs: Baudelaire et Lautréamont. Et encore ont-elles déniché cette littérature dans le grenier de leur pensionnat! On ne sait s'il s'agit là du fruit de confiscations antérieures ou si le ver serait dans le fruit même sans les agissements des deux donzelles!
Deux jeunes filles de bonnes familles, Anne et Lore, s'ennuient ferme dans leur pensionnat religieux du Maine-et-Loire. Se disant (en cachette) consacrées à Satan, elles répandent le mal autour d'elles. C'est en fait un peu plus compliqué que ça. D'entrée de jeu, ce premier film de Joël Séria, réalisé entre 1969 et 1971, semble farouchement anti-clérical mais cela me semble facile, bien trop facile. Reprenons: nos lycéennes voient, par le trou d'une serrure, le baiser lesbien de deux nonnes, baiser que l'une d'elles (Anne) dénonce à son confesseur, lui-même travaillé par la chair. Elles allument des rustauds de campagne, tuent deux oiseaux en cage, détournent de leur usage prévu des hosties, incendient des meules de paille, imaginent (au cours de son homélie) un prêtre s'adonnant à des perversions sado-maso, parodient une montée au Calvaire, tuent un inconnu. Malgré ce palmarès, Anne (Jeanne Goupil) et Lore (Catherine Wagener) cherchent à se défaire du monde mort qui est le leur. Paroissiens inattentifs ou perclus de bondieuserie, clergé hypocrite, parents démissionnaires, pas étonnant qu'elles s'adonnent à la lecture de textes jugés (à l'époque) subversifs: Baudelaire et Lautréamont. Et encore ont-elles déniché cette littérature dans le grenier de leur pensionnat! On ne sait s'il s'agit là du fruit de confiscations antérieures ou si le ver serait dans le fruit même sans les agissements des deux donzelles!
Au beau milieu de tout cela, Anne et Lore (dont les prénoms sont à même de fusionner en un troisième) se jurent un amour éternel au cours d'une cérémonie privée. Là, j'ai un peu l'impression que ceux qui n'ont pas vu le film (tiré d'un fait réel, l'affaire Parker-Hulme) s'attendent à ce que je leur décrive par le menu des scènes de sexe entre filles. Eh bien, pas du tout. Ce qui est admirablement montré dans ce film, c'est la découverte par Anne et Lore, découverte maladroite et aux conséquences graves, certes, mais découverte malgré tout de la tension entre le désir attisé et sa satisfaction. Mais ne nous délivrez pas du mal ne serait-il pas, en fait, un essai de tantrisme chrétien? Les deux jeunes filles ne sont pas des coucheuses en dépit de leurs provocations sur la gent masculine, gent d'ailleurs pas très gentlemanesque, et même pas du tout, qu'il s'agisse des hommes de champs ou de l'homme de la ville. Qu'en est-il donc, alors, de cette consécration à Satan? Ce dernier est bien le grand absent de l'histoire. Ce que Anne et Lore ne comprennent pas, du moins pendant un certain temps, c'est que leur serment d'amour a bien été prononcé devant Dieu, malgré les apparences, mais pas le Dieu-Père-Fouettard des paroissiens de leur coin de campagne. Il faudra le catéchisme de l'œuvre baudelairienne pour réactiver, à la face de ce monde mort, l'incendium amoris de la haute mystique. C'est tout le sens que prend la représentation théâtrale organisée par le pensionnat. L'Esprit souffle où il veut, même devant des religieuses horrifiées par la récitation de poèmes de Baudelaire, récitation pas du tout prévue au programme, bien sûr! L'Esprit souffle où il veut, même devant un public de parents d'élèves abrutis, ignares, qui applaudissent sans comprendre quoi que ce soit. C'est que, entraînées par les conséquences de leurs actes, elles redoutent qu'on les sépare. Elles iront donc au bout de leur serment et s'uniront finalement par un incendium amoris dont la manifestation historique, en quelque sorte, prendra la forme d'une immolation littérale, volontaire. La représentation théâtrale subit par conséquent un retournement: elle n'est plus le spectacle d'une illusion mais la réalité de même (au passage) que la condamnation définitive de l'illusion bienséante dans laquelle le public n'en finit pas de se croire en vie. Anne et Lore ont vaincu leur Enfer. D'ailleurs, la dernière image du film ne montre-t-elle pas des flammes d'incendie venant lécher un dais tendu au-dessus des deux jeunes filles et sur lequel la devise AD MAJOREM DEI GLORIAM a été brodée?
Mais ne nous délivrez pas du mal est un film réalisé avec peu de moyens mais beaucoup d'intelligence. Il est toujours d'actualité, me semble-t-il.
lundi 9 octobre 2017
dimanche 8 octobre 2017
mercredi 4 octobre 2017
Du rififi à Paname, de Denys de La Patellière
Cela fait un certain nombre de jours que je me fracasse des séries télé adaptées de comics Marvel et DC. Ceux qui me connaissent un tant soit peu savent que je suis un dévoreur galactique de comics. Néanmoins, j'ai régulièrement besoin, à titre compensatoire, de regarder des choses franchement différentes. Franchouillardement différentes. Il se trouve que j'ai regardé, dans la foulée, Legion, The Flash (saison 2), Agents of S.H.I.E.L.D. (saison 1) et Supergirl (saison 2). La dernière série de cette liste m'a un peu beaucoup assommé par son ambiance "familiale" (family-friendly) à base de bons sentiments, de multiculturalisme, de mariage gay et de propagande anti-Trump. J'ai cependant tout regardé car je suis quand même assez robuste. À présent, cela dit, que c'est derrière moi, je me suis vite retourné vers un film de gangsters, du polar à la papa, avec de l'argot de Saint-Ouen, des tartes dans la gueule (en l'occurrence, à la Gabin; toujours un succès), des putes naïves (ou pas), de la torture, le tout avec tenue correcte exigée. Je ne dis pas que Du rififi à Paname est un chef-d'œuvre, je dis qu'après ces héros chialeurs au look de dude/bro/grand lycéen et qui ont l'air systématiquement plus jeunes que leurs copines, ce film de 1965, adapté d'un roman d'Auguste Le Breton, m'a fait du bien. C'est en somme une histoire de trahisons multiples sur fond de trafic d'or (et de matériel militaire à destination de la révolution cubaine!). J'ai la flemme de vous brosser le résumé, Wikipédia et consorts font ça très bien. Bonne bande-son jazzy, pas encore pop, sauf peut-être dans le générique. Nous nous trouvons à la charnière entre le yé-yé et le psychédélique, ce dernier beaucoup plus présent dans Le Pacha (mais c'est déjà 1968). Dans des rôles plus ou moins centraux, on retrouve George Raft, Gert Fröbe, Nadja Tiller, Mireille Darc, Claudio Brook, Daniel Ceccaldi, Claude Brasseur et mon porte-flingue préféré, Marcel Bozzuffi (ici en fidèle de Paulo les Diams/Gabin, et pas encore sanguinaire comme ce sera le cas dans le cultissime The French Connection). Une sympathique distribution, donc, pour un film dont l'action se situe principalement, donc, à Paris (mais pas seulement), dans des zones obscures et dans l'élégance de la place Vendôme. La petite Melissa Benoist, qui interprète Kara Zor-El/Danvers (Supergirl), est mimi comme tout mais à un moment donné, stop. J'aimerais voir la bobine de Supergirl devant un claque parisien haut de gamme, avec ces messieurs de la gâchette!
mardi 3 octobre 2017
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