Il est quand même arrivé jadis, de temps en temps, que des nanas s'intéressent
vraiment à moi. Pas le style "Paulo, il faut être en bons termes
avec lui parce que ça peut servir pour les partiels", non, il y en a eu
quelques-unes qui auraient sincèrement bien aimé me connaître, sauf que
je les trouvais terriblement premier degré, sans le moindre humour. Je
voyais des bobonnes en puissance. Alors je faisais de la provocation,
par petites touches, comme un sniper. Surprises, déçues, elles ne
restaient pas et ne revenaient jamais. On coexistait sans communiquer
(la fac, en somme). Celles qui restaient pratiquaient le second degré
mais elles avaient déjà toutes leurs mecs. Alors je ne snipais plus
forcément, je pouvais faire preuve de mélancolie. Je les regardais,
elles aussi, quitter plus ou moins rapidement mon orbite.
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